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1) La surveillance sismique
Les tsunamis sont très rapides. Il faut donc mieux connaître les phénomènes qui les provoquent.
Ceux-ci sont principalement les secousses sismiques, les éruptions volcaniques et les glissements de terrain. L'étude de la tectonique des continents et des zones sensibles aux séismes est obligatoire.
Voici une carte des zones à risques (de séisme) :
Les tsunamis peuvent cependant se produire très loin de l'épicentre. Les côtes en entonnoir et plates seront plus sensibles et plus exposées à des dommages. Ainsi, 75 % des tsunamis se produisent sur le Pacifique, 12 % en Méditerranée et 9 % sur l'océan Indien.
Autour du Pacifique, le Chili, les Etats Unis, la Russie et le Japon surveillent constamment les secousses sismiques et centralisent leurs données à Honolulu (Hawaï) au Pacific Tsunami Warning Center qui existe depuis 1948.
Si un séisme important est détecté, une pré-alerte est transmise aux zones concernées en quelques minutes.
L'International Tsunami Warning System regroupe 23 pays. Il dispose de 69 stations sismiques et 65 marégraphes répartis sur les côtes et interrogés à distance par le satellite Geos.
Le Centre Polynésien de Prévention des Tsunamis dispose lui de 11 stations reliées par télémétrie dans l'archipel.
2) Les mesures à prendre
Si une alerte est diffusée annonçant l'arrivée d'un tsunami, la seule solution est de quitter la côte. Les navires doivent s'éloigner vers le large et les habitants se réfugier sur les hauteurs. Pour cela, ils ne disposent que de quelques heures.
Des mesures préventives ont été mises en place au Japon. Des digues ont été construites au fond de certaines baies. Elles ne sont cependant efficaces que pour des tsunamis de faible magnitude.