L’arrivée du tsunami
Lorsque la vague rentre en contact avec la côte, elle en prend la forme .
Au voisinage d’un cap, la partie du front de la vague atteint en première les côtes se trouvant ainsi ralentie tandis que la portion de la vague qui évolue encore dans des eaux plus ou moins profondes continue d’avancer rapidement. Cela explique l’enroulement de la vague sur le cap. Ce phénomène se répète à chaque différence de profondeur.
Enroulement du tsunami sur un cap.
Les ondes réfléchies par la baie se superposent avec les ondes d’arrière train qui arrivent et augmentent la hauteur de la vague ( en théorie les deux hauteurs s’additionnent mais la gravitation exerce une force trop importante et la hauteur de l’onde ne croît pas autant ).
Il est important de préciser qu’une fois que la vague est entrée dans les terres, aucun obstacle ne peut l’arrêter. Elle emportera tout sur son passage et sa forme se modifiera selon les obstacles rencontrés ( habitation, immeubles….).
Ainsi, un tsunami sera quasiment imperceptible au large, mais son amplitude peu atteindre rapidement 10, 20, et même 30 mètres en arrivant près de la côte. Plusieurs vagues peuvent inonder à la suite, après des périodes d'une heure par exemple, les côtes car lors du déclenchement d'un tsunami plusieurs vagues générées se suivent ou partent dans différentes directions.
Cette vague ou ces vagues très hautes sont donc capables de créer des dégâts considérables lorsqu 'elles atteignent, quasiment par surprise, les côtes souvent très peuplées du Pacifique.
Cette vague ou ces vagues très hautes sont donc capables de créer des dégâts considérables lorsqu 'elles atteignent, quasiment par surprise, les côtes souvent très peuplées du Pacifique.
Schéma représentant la propagation d’un tsunami
