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Les barrières naturelles
 
 
Un rapport publié par le PNUE suggère que le tsunami du 26 décembre 2004 a causé moins de dégâts dans les zones où des barrières naturelles, telles que les mangroves, les récifs coralliens ou la végétation côtière, étaient présentes.
 
 
 
 
Les récifs coralliens
 
 
Les récifs de coraux sont une forme de vie parmi les plus anciennes et primitives, datant d'au moins 500 millions d'années. La plus grande de ces formations est la Grande barrière de corail, au large des côtes australiennes. Elle s'étend sur quelque 2000 km, la seconde est la barrière de corail de Nouvelle-Calédonie (France).
 
Un récif corallien résulte de la construction d'un substrat minéral durable (carbonate de calcium) par des êtres vivants symbiotiques communément appelés coraux, en fait la réunion d'une algue, la zooxanthelle et d'un cnidaire, le polype.
 
 
 
 
         
 
  
La mangrove
 
La mangrove est un groupement de végétaux principalement ligneux qui se développent dans la zone de balancement des marées appelée estran des côtes basses des régions tropicales. On trouve aussi des marais à mangroves à l'embouchure de certains fleuves. Ces milieux particuliers procurent des ressources importantes (forestières et halieutiques) pour les populations vivant sur ces côtes. Les mangroves sont les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète. Les espèces ligneuses les plus notables sont les palétuviers avec leurs pneumatophores et leurs racines-échasses.
 
La dégradation rapide de certaines mangroves est devenue inquiétante parce qu'elles constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles qui sont maintenant menacées, et parce qu'elles contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après les cyclones et tsunamis.